#: locale=fr ## Tour ### Description ### Title tour.name = Le chateau du Guildo ## Skin ### Button Button_0399826A_2D79_4594_41BA_934A50D0E6B4.label = Les techniques de construction Button_0A054365_2D09_CB9F_4145_8C365B373D19.label = Les seigneurs du Guildo Button_0AEB5577_2D08_CE7B_41B6_192923248F4E.label = L'évolution du château Button_0B73474A_2D18_CB95_41B5_180037BA80BC.label = Les fouilles archéologiques Button_0B73474A_2D18_CB95_41B5_180037BA80BC.pressedLabel = Inserdt Text Button_159E9DDC_31FA_0015_41B6_CB1D433C7673.label = La famille Rioust Button_159ECDDC_31FA_0014_41B9_2D5AB1021813.label = Françoise de Dinan Button_159EDDDC_31FA_0014_419A_61C18E43FE01.label = Charles de Dinan Button_159EEDDC_31FA_0014_41B6_22A86B2D2FEB.label = Jean d’Avaugour Button_159EFDDC_31FA_0014_41C6_9CF7032F84E0.label = François de Laval Button_15A10DDC_31FA_0014_4185_021C898E177D.label = La maison de Rennes Button_15A12DDC_31FA_0014_416B_ED845741AE5F.label = Marie de Dinan Button_15A12DDC_31FA_0014_416B_ED845741AE5F.pressedLabel = Lorem Ipsum Button_15A13DDC_31FA_0014_41C5_41AE80876834.label = Le seigneur de Montafilant Button_15A15DDC_31FA_0014_41A4_CE4305FEC7D1.label = BACK Button_15EF2665_3106_0035_41AE_9BACA1A48D02.label = XIXe-XXI siècles Button_168CA310_3106_01EC_41C7_72CE0522951A.label = BACK Button_168D0310_3106_01EC_41A1_FA8FC42E6FF3.label = Les outils du charpentier Button_168D2310_3106_01EC_41B8_9D7D1B2B55FA.label = Les outils de mesures Button_168D3310_3106_01EC_41AC_5D524E4677A5.label = La cage à écureuil Button_168D3310_3106_01EC_41AC_5D524E4677A5.pressedLabel = Lorem Ipsum Button_168D5310_3106_01EC_41B5_96D9387401B8.label = La chèvre Button_168D6310_3106_01EC_41B8_A0B6BE627547.label = Les échafaudages Button_168DD310_3106_01EC_4190_7815FA70349E.label = Les outils du forgeron Button_168DE310_3106_01EC_4192_6A9F468A0ADE.label = Les outils du tailleur de pierre Button_17564D7D_31FA_0015_41B8_A9191CD56C52.label = Noblesse Button_17564D7D_31FA_0015_41B8_A9191CD56C52.pressedLabel = Lorem Ipsum Button_17565D7D_31FA_0015_4193_78BBCB2DC70F.label = Cheval Button_17566D7D_31FA_0015_41AD_98D7C60C694F.label = Commerce Button_17567D7D_31FA_0015_41C2_1E0D0AF05C7A.label = Alimentation Button_1757AD7D_31FA_0015_41C7_FB79F56FA149.label = Armement Button_1757CD7D_31FA_0015_4143_A9E37B16A50B.label = BACK Button_17590215_31FA_0014_41C1_2B2D012DCC76.label = Les manoeuvres Button_17592215_31FA_0014_41B2_AA3B5CC318B8.label = Le charpentier Button_17593215_31FA_0014_41C0_42BAFB0080F0.label = Le gâcheur Button_17598215_31FA_0014_41AC_1166AB319171.label = Les essarteurs Button_1759A215_31FA_0014_41C7_F6B1044E5BB3.label = Le maître d’oeuvre Button_1759D215_31FA_0014_41AD_B6C5744A0B97.label = Les tailleurs de pierre Button_1759F215_31FA_0014_41BD_BBFA5FB0D882.label = Les carriers Button_1759F215_31FA_0014_41BD_BBFA5FB0D882.pressedLabel = Lorem Ipsum Button_175A5214_31FA_0014_4198_930DF49BADD9.label = BACK Button_17EA82B7_3106_0014_41C2_C9B0D9E6F22C.label = BACK Button_17EAB2B7_3106_0014_41A7_209417AD3E9A.label = La pierre Button_17EAD2B7_3106_0014_41C0_0B5453B4841D.label = Le bois Button_17EAE2B7_3106_0014_41C7_DB7FC43AAEE0.label = Le mortier Button_17EAE2B7_3106_0014_41C7_DB7FC43AAEE0.pressedLabel = Lorem Ipsum Button_17EB02B7_3106_0014_41AF_05D9AC36B189.label = Le métal Button_1D0C50DE_2D07_C6AD_41C1_CF4547A6CFAB.label = Les restaurations d'aujourd'hui Button_1D2C4FDF_2D7F_BAAB_4198_FBD1E9E469FF.label = Les bâtisseurs de château Button_2A2C053B_310E_001C_41A2_583DE489828C.label = Milieu du XVe siècle Button_2A2C253B_310E_001C_41B6_D3A7F4F68C3E.label = Fin du XIVe siècle Button_2A2C253B_310E_001C_41B6_D3A7F4F68C3E.pressedLabel = Reception Button_2A2C553C_310E_0014_41C4_86393D0ADCC7.label = XVIIe-XVIIIe siècles Button_2A2C753B_310E_001C_41C4_B649CCC20E3D.label = XVIe siècle Button_2A2D853B_310E_001C_41C4_1C2E2BAFC35D.label = XIe-XIIe siècles Button_2A2DA53B_310E_001C_41C7_8885E712C50B.label = BACK Button_2A2DE53B_310E_001C_41BB_C7AB6950A4DD.label = XIIIe-début XIVe siècle Button_9652FCED_DD03_6D09_41DD_1BD931F351E3.label = Les outils du maçon Button_D18A0875_C5B1_3E1A_41DD_57DC75FD3702.label = Les matériaux de construction Button_D1A1B206_C5B3_6DF9_41E3_036DEF4EC7C9.label = BACK Button_D1A47208_C5B3_7209_41E0_AFE334DFA1A8.label = Les outils numériques Button_D1A7B207_C5B3_7207_41E4_6B8503557C35.label = Les procédés contemporains Button_D1F423C9_C5B7_120A_41B6_129A84C13E0B.label = L'environnement Button_E0032B1E_DD07_6B0B_41D3_5BE6FEFBF522.label = Les autres ### Multiline Text HTMLText_062AD830_1140_E215_41B0_321699661E7F.html =
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Informations


Propriété départementale des Côtes d'Armor.
Entrée libre et gratuite.


Rue du Vieux château - 22130 Créhen


Renseignements au 02 96 62 62 22
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© Stéphane Berland
© Stéphane Berland
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LOREM IPSUM
DOLOR SIT AMET
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cOhnb
L



Mauris aliquet neque quis libero consequat vestibulum. Donec lacinia consequat dolor viverra sagittis. Praesent consequat porttitor risus, eu condimentum nunc. Proin et velit ac sapien luctus efficitur egestas ac augue. Nunc dictum, augue eget eleifend interdum, quam libero imperdiet lectus, vel scelerisque turpis lectus vel ligula. Duis a porta sem. Maecenas sollicitudin nunc id risus fringilla, a pharetra orci iaculis. Aliquam turpis ligula, tincidunt sit amet consequat ac, imperdiet non dolor.
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Dague d'archer © Coriosolis
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Crédits


Département des côtes d'Armor


Direction Culture et Patrimoine / Marie Ollivier.



Recherches archéologiques : Inrap grand ouest


Laurent Beuchet, Elen Esnault
.


Développement et infographie 3D
IstoAR






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Céramiques Guildo © INRAP




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Fragment d'assiette © INRAP




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Matrice de sceaux© Coriosolis
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Deux bagues en jais © Coriosolis
HTMLText_671C52F1_4C23_03BA_41C9_9A4B82C1FB65.html =



Matrice de sceau en bronze © Coriosolis
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© Stéphane Berland
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Reconstruction de Carthage (-123), XVe siècle,BnF, Dpt Ma Fr 64, folio 209 V
© BnF
HTMLText_820978A5_C5A0_59D7_4179_AFDF1593035D.html =
Les premières occupations du site – XIe-XIIe siècle


Très peu d'éléments de cette période subsistent sur le site.


Les fouilles ont néanmoins permis d'attester d'une première
occupation de l'éperon rocheux en tant que site défensif dès
le XIe siècle. Il est alors séparé du plateau qui est au Sud par
un profond fossé et entouré par un talus, surmonté d’une
palissade. Plusieurs bâtiments sont répartis dans deux cours,
également séparées l'une de l'autre par un fossé, la cour
Nord étant plus élevée et bordée d'un nouveau talus. L'accès
d'une cour à l'autre se fait par une tour porche située
probablement au Sud-est de la séparation entre les deux
cours. La plus haute cour est dédiée à la résidence du
seigneur, tandis que l'autre, la basse-cour, accueille les
fonctions domestiques et d’exploitation du domaine. Les
premières constructions repérées sont faites de bois, de terre
et de pierre.





Plan général de l'état du XIe siècle : la première enceinte sur l'éperon rocheux© L. Beuchet, Inrap
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La reconstruction suite à la guerre de succession – fin du XIVe siècle


Au milieu du XIVe siècle, le premier château est détruit, probablement lors de la guerre de
Succession de Bretagne (1341-1364).


Le site reste quelques temps à l’abandon avant d’être réinvesti à la fin du XIVe siècle. Il semble que cette phase corresponde à une reconstruction quasi complète du château et de son enceinte, peut-être due à Charles de Dinan.
Le nouveau château présente un vaste logis dans la partie Nord de l’enceinte, réutilisant partiellement les quelques vestiges des constructions précédentes. Construit sur un niveau de caves, il est organisé autour d’une grande salle basse en rez-de-chaussée et d’appartements résidentiels installés dans les étages et à l’angle Nord-est. Des vestiges de sols en carreaux de terre cuite, constituant le plancher de la grande salle, ont été mis au jour lors de fouilles. Un escalier, situé à la jonction avec la tour Nord-ouest, permet de
desservir les étages du logis.




© L. Beuchet, Inrap







Plan général de l'état du XIIIe siècle © L. Beuchet, Inrap
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Français 135, folio 327, travaux des mois © BnF
HTMLText_8EB1B7DF_DD0D_9B09_41DF_F1746B261D1D.html =
L’apogée du château sous Françoise de Dinan – milieu du XVe siècle


La grande campagne de reconstruction du XIVe siècle se
poursuit au XVe siècle, apportant d’importantes modifications aux édifices déjà en place.


Cette campagne de« modernisation » du château pourrait avoir été menée par Françoise de Dinan.
Cette période est marquée par des aménagements
importants sur le logis Nord. Un accès est créé en façade,pour desservir les caves directement depuis la cour. Cet « escalier » traité dans la roche, est encadré de pierre de bel appareil, et des assises y sont ménagées. La grande salle reste en place et est probablement complétée par une seconde grande salle sous charpente à l’étage.
Les circulations verticales du logis Est sont modifiées avec la mise en oeuvre de deux tourelles d’escalier à vis hors-oeuvre venant prendre place contre la façade sur cour.




© L. Beuchet, Inrap







Plan général de l'état du XIIIe siècle © L. Beuchet, Inrap
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Les premières occupations du site – XIe-XIIe siècle


Très peu d'éléments de cette période subsistent sur le site.


Les fouilles ont néanmoins permis d'attester d'une première
occupation de l'éperon rocheux en tant que site défensif dès
le XIe siècle. Il est alors séparé du plateau qui est au Sud par
un profond fossé et entouré par un talus, surmonté d’une
palissade. Plusieurs bâtiments sont répartis dans deux cours,
également séparées l'une de l'autre par un fossé, la cour
Nord étant plus élevée et bordée d'un nouveau talus. L'accès
d'une cour à l'autre se fait par une tour porche située
probablement au Sud-est de la séparation entre les deux
cours. La plus haute cour est dédiée à la résidence du
seigneur, tandis que l'autre, la basse-cour, accueille les
fonctions domestiques et d’exploitation du domaine. Les
premières constructions repérées sont faites de bois, de terre
et de pierre.





Plan général de l'état du XIe siècle : la première enceinte sur l'éperon rocheux© L. Beuchet, Inrap
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L'ENVIRONNEMENT D'UNE RÉSIDENCE SEIGNEURIALE


Le Château du Guildo se trouve dans un estuaire, près de l'endroit où se rencontrent le fleuve Arguenon et la Manche. Édifié sur un éperon rocheux, il domine les environs.


Durant le Moyen-Âge, le paysage proche du château comporte moins d'arbres et plus de terres cultivées qu'aujourd'hui, comme en atteste une étude des pollens enfouis dans le sol. Les hommes y font notamment pousser des fèves, du seigle, du sarrasin et du chanvre. Les récoltes leur servent d'aliments, parfois aussi destinés au bétail, mais également de matière première pour se vêtir par exemple.


Les fouilles archéologiques ont permis d'en savoir plus sur l'alimentation de ses occupants. Des restes de végétaux et d'animaux ont été retrouvés dans plusieurs dépotoirs au sein des vestiges : dans la cuisine, entre les écuries et le logement du palefrenier et enfin dans des caves situées sous la salle seigneuriale. Après étude, ces dernières semblent être dédiées au stockage de la nourriture pour les animaux comme le foin ou le fourrage, composé de graminées et d'herbe des prairies environnantes, mais aussi les céréales comme l'avoine, l'orge et le blé.


Près de la cuisine et des écuries, ce sont des restes d'animaux qui ont été découverts, une nourriture destinée aux hommes. En effet, au Moyen-Âge, les nobles mangent principalement de la viande, contrairement aux populations paysannes plus pauvres. Des os de mammifères, majoritairement de bœuf, de porc et de mouton mais aussi des os d'oiseaux, comme le coq, le canard ou encore l'oie ont été retrouvés.
Les arrêtes de trente-cinq espèces différentes de poissons, majoritairement marines, ont été révélées. Cette importante consommation de poissons par les occupants du Guildo s'explique par l'implantation du château dans un estuaire.


Outre les champs, le paysage autour du château est également composé de diverses essences telles que l'orme, le hêtre, le charme et le chêne. Le bois est utilisé pour le chauffage, les outils, le mobilier et pour construire les structures des bâtiments, bien souvent en bois de chêne.


L'environnement naturel du château ne sert pas seulement à nourrir les habitants, mais aussi à répondre aux nécessités du quotidien. Ainsi, avant d'édifier un château, on choisit toujours soigneusement le lieu en fonction des ressources disponibles à proximité. Il s'agit d'écourter les transports, qui coûtent très cher. Le Château du Guildo a donc été construit à cet emplacement pour des raisons stratégiques mais aussi pour les ressources disponibles à proximité, à savoir le bois, la pierre et l'eau douce.





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Les outils du tailleur de pierre




Comme les outils du charpentier, ceux du tailleur de pierre et du sculpteur sont munis de lames de différents types qui servent à travailler la pierre, la dégrossir et la tailler. Pour cela, ils utilisent également différents types de ciseaux (cf. photo de gauche © Stéphane Berland) comme la gradine, mais aussi d'autres outils comme le taillant muni de dents, ou encore la pointerolle. Cette dernière sert à tailler la pierre dure telle que le granit. Elle a donc très probablement été utilisée pour l'édification du Château du Guildo, construit notamment en granit. Certains de ces outils, comme la pointerolle, sont frappés contre la pierre à l'aide d'un maillet ou d'une massette, la force seule de l'ouvrier n'étant pas suffisante pour entamer la roche.





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Les outils du forgeron




Le forgeron, quant à lui, entretient un feu pendant qu'il travaille grâce au soufflet, qui permet de l'attiser. Par le feu, on chauffe le métal qui devient mou. On peut ensuite le travailler, le déformer et le couper comme on le souhaite afin de fabriquer ou modifier un objet. Le travail du métal est effectué sur une enclume, avec notamment un marteau mais aussi une pince, utile pour manipuler l'objet sans le toucher directement.


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Les outils numériques




Les outils de mesure du maître d’œuvre et ses plans dessinés sur papier sont remplacés par des techniques et des outils numériques et informatiques beaucoup plus précis. L'architecture est dessinée sur ordinateur en trois dimensions. Les distances sont mesurées par un laser à l'aide du distancemètre ou du télémètre et les architectures sont enregistrées et numérisées par le scanner 3D. De nouvelles technologies sont elles aussi peu à peu adoptées pour la restauration, comme le nettoyage de la pierre au laser.





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Perspective 3D depuis le Nord-est © Eugène architectes du patrimoine




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L’apogée du château sous Françoise de Dinan – milieu du XVe siècle


La grande campagne de reconstruction du XIVe siècle se
poursuit au XVe siècle, apportant d’importantes modifications aux édifices déjà en place.


Cette campagne de« modernisation » du château pourrait avoir été menée par Françoise de Dinan.
Cette période est marquée par des aménagements
importants sur le logis Nord. Un accès est créé en façade,pour desservir les caves directement depuis la cour. Cet « escalier » traité dans la roche, est encadré de pierre de bel appareil, et des assises y sont ménagées. La grande salle reste en place et est probablement complétée par une seconde grande salle sous charpente à l’étage.
Les circulations verticales du logis Est sont modifiées avec la mise en oeuvre de deux tourelles d’escalier à vis hors-oeuvre venant prendre place contre la façade sur cour.




© L. Beuchet, Inrap







Plan général de l'état du XIIIe siècle © L. Beuchet, Inrap
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Les procédés contemporains


Sur les chantiers de restauration conduits de nos jours sur les édifices, les compagnons se servent le plus possible des outils et techniques traditionnels afin de recréer une architecture proche de celle du bâti d'origine. Sont notamment encore présents : les outils du maçon, du tailleur de pierre, du forgeron et du charpentier.


Les procédés contemporains comportent néanmoins des évolutions par rapport à la période médiévale, diminuant notamment la pénibilité de certaines tâches. Par exemple, pour le travail du bois, la scie et le rabot manuels ont été remplacés par leurs versions mécaniques. Le vilebrequin est devenu perceuse électrique et le soufflet du forgeron dispose désormais d'un mécanisme motorisé. Les échafaudages et les engins de levage ne sont plus faits de bois et de cordages mais de métal. Ils ne sont plus actionnés par la force de l'homme mais par l'électricité. En effet, pour soulever des charges lourdes, on utilise des palans électriques et des chariots élévateurs. Les échafaudages sont également accompagnés de monte-charges électriques pour accéder aux différents niveaux.





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La tour polygonale et le châtelet du château du Guildo
échafaudés lors de la première tranche de travaux de
conservation et de sécurisation (2017-2018) © Stéphane Berland




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Les outils du maçon




Le maçon utilise la truelle pour appliquer, façonner, répartir et aplanir le mortier. Il utilise ensuite les pinces de pose pour saisir, déplacer et installer les pierres sur le mortier. Il vérifie régulièrement la verticalité de ses constructions grâce au fil à plomb.
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Les outils de mesures et calculs




Le maître d’œuvre réalise ses calculs et mesures pour établir ses plans grâce à un compas, une équerre, une règle et une canne graduée. Chaque architecte dispose de sa propre canne graduée, faite sur mesure. De plus, une canne de référence est présente sur chaque chantier. En effet, au Moyen-Âge, les mesures ne sont pas basées sur le mètre mais sur le corps humain : on trouve par exemple les coudées, les pouces et les pieds, dont la valeur peut être différente selon les territoires.


Pour mesurer un élément, les ouvriers peuvent également se baser sur la corde à 13 nœuds, qui leur permet de tracer les figures géométriques au sol.
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La cage à écureuil




La cage à écureuil se compose d'une grande roue de bois à l'intérieur de laquelle un homme peut marcher de façon à la faire tourner. Le mouvement de la roue entraîne une corde, fixée sur un mât et reliée à une poulie, et permet de faire monter une charge.





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Les outils du charpentier




Le charpentier ou le menuisier utilise de nombreux outils dotés d'une lame de métal, d'un tranchant pour travailler le bois et lui donner la forme souhaitée. Il existe des ciseaux à bois, des gouges, des herminettes, ou encore le rabot, qui servent à raboter un morceau de bois, à lui enlever des couches ou bien à le lisser. Le vilebrequin est un autre outil manié par le menuisier. C'est une manivelle à embout pointu, qui permet de percer des trous dans le bois par un mouvement rotatif.


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La chèvre




Certains matériaux peuvent être déplacés directement par les manœuvres, que ce soit sur leur dos, avec des civières, des seaux, des brouettes ou encore des chariots. En revanche, les charges les plus lourdes sont soulevées par les engins de levage et acheminées plus facilement en hauteur. Ceux-ci sont actionnés par la force des bâtisseurs ou par traction animale. La plupart de ces engins existe depuis l'Antiquité.


La chèvre, par exemple, est un système antique qui permet de soulever des charges, notamment des pierres, pour les premiers niveaux de construction. Il existe plusieurs types de chèvres, tous constitués d'une structure de poutres de bois, de potences, aussi appelées hanches, où sont fixées des poulies. La charge à soulever est reliée à une corde qui passe par ces poulies. Un treuil, un système d'enroulement, est actionné par une manivelle et entraîne la corde qui glisse sur les poulies et monte la charge. Ce système à poulie permet de répartir et diviser le poids de la charge et ainsi, de faciliter le travail des ouvriers. La chèvre peut être maniée par un ou plusieurs manœuvres.



HTMLText_99A5DE0E_DD3D_6D0B_41E6_D390DDA8FA8F.html =
Reconstruction d'Alexandrie, XVe siècle, BnF, Dpt Ma Fr 22547, folio 76 © BnF




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Les échafaudages


Les échafaudages sont en bois.


Des poutres horizontales, les boulins, sont enfoncées et fixées dans les maçonneries, de manière perpendiculaire à la façade. Sur ces poutres, des planches sont disposées, afin que les ouvriers puissent circuler près des murs. Le tout peut être relié, solidifié et sécurisé par d'autres poteaux de bois verticaux et des cordages.
Les premiers échafaudages sont toujours construits à partir du sol. Ensuite, on construit des structures plus légères, qui sont directement installées en hauteur contre le mur.
À la fin de la construction, les boulins sont retirés, laissant des trous dans les murs qui sont généralement rebouchés et recouverts d’enduits mais que l'on peut encore apercevoir aujourd'hui sur de nombreux édifices et ruines. Rarement, les archéologues retrouvent des fragments de ces poutres. Le bois peut ensuite être analysé, ce qui nous livre ainsi des éléments de datation de telle ou telle partie de la construction.


Bien que le travail soit en grande partie manuel, des engins de levage viennent faciliter la tâche des ouvriers pour la construction de ces édifices médiévaux.


Certains matériaux peuvent être déplacés directement par les manœuvres, que ce soit sur leur dos, avec des civières, des seaux, des brouettes ou encore des chariots. En revanche, les charges les plus lourdes sont soulevées par les engins de levage et acheminées plus facilement en hauteur. Ceux-ci sont actionnés par la force des bâtisseurs ou par traction animale. La plupart de ces engins existe depuis l'Antiquité.





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La pierre


La pierre provient d'une carrière, la plus proche possible.


Ainsi, l’extraction de la pierre sur le site est-elle conjointe au creusement des fossés. Seuls les éléments devant être taillés ou sculptés peuvent être importés, parfois de très loin selon le prestige et les moyens du commanditaire. Au Guildo, les pierres de taille proviennent de l’autre côté de l’Arguenon, près du port actuel de Saint-Cast. L'ardoise, utilisée pour la couverture des bâtiments, était importée à grand frais des bassins d’Anjou ou du centre Bretagne (à confirmer pour le Guildo).
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Le bois


.


Le bois a de multiples fonctions : il est employé pour la structure de la construction (charpente), pour les menuiseries (planchers, poutres, portes et fenêtres), mais aussi pour les besoins du chantier comme les échafaudages, les engins de levage et les outils. Le chêne est le bois le plus utilisé au Moyen-Âge, pour sa robustesse. Il est prélevé dans les forêts du seigneur et est abattu au fil du chantier.
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Le métal




Le métal est également utilisé pour la construction d'un édifice. On emploie principalement le fer, qui peut être travaillé sur place, à la fois pour fabriquer les outils, mais aussi les serrures, les clés, les fermetures de meubles.






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Le mortier




Le mortier, fabriqué sur le chantier, a vocation à maintenir les pierres entre elles. En l’absence de calcaire pour la fabrication de chaux, le mortier est essentiellement composé de lœss, une terre très fine présente sur place, simplement mouillée avec de l’eau. Un mortier plus dur, composé de sable et de chaux est utilisé pour sceller les pierres d'encadrement des ouvertures et des cheminées. La chaux est une poudre issue du concassage de pierres calcaires, que l'on chauffe à très haute température dans un four. On importait cette chaux depuis la région du Quiou, au sud de Dinan, ou de Normandie par bateaux. On retrouve également la chaux en enduit sur les murs. Les décors peints à partir de pigments fragiles (argile, charbon) ont depuis longtemps été effacés par le temps.



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Jean d’Avaugour




Le château, ruiné par la Guerre de la Ligue, est racheté début XVIIe par Jean d’Avaugour, ancien chef ligueur à la tête d’un des sièges du Guildo. Jean d’Avaugour semble néanmoins avoir résidé au Guildo, dont une partie du logis était encore habitable dans la première moitié du XVIIe siècle. Il fait ériger la terre en baronnie en 1623.




















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Marie de Dinan-Montafilant




Le Guildo apparaît dans les sources au début du XIVe siècle, dans un acte aujourd’hui perdu, mentionnant Marie de Dinan-Montafilant, « dame du Guildo », mariée à Jean III de Beaumanoir à qui le fief du Guildo est donné comme dot à cette occasion.
Marie de Dinan est une des filles de Rolland III de Dinan, seigneur de Montafilant, et de Thomasse de Châteaubriant. Elle descend donc de la branche de Montafilant, de la maison de Dinan.
Le château reste, au gré des héritages et des unions, au sein de cette famille proche des ducs de Bretagne.









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Françoise de Dinan aux pieds de la Vierge et l'enfant,
© Bibliothèque de Rennes Métropole








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La maison de Rennes




Au début du XIe siècle, la maison de Rennes domine les autres familles bretonnes, affirmée par l'apanage de Penthièvre, confié au frère cadet du nouveau duc et dont la limite Est est matérialisée par l'Arguenon. Cette branche prend le titre de comte de Bretagne ou Eudonides et cherche rapidement à étendre son pouvoir à l'Est sur le Poudouvre, qui dépend alors du vicomte d'Alet. Le site du Guildo, positionné de manière stratégique au bord de l'Arguenon, frontière naturelle entre les deux territoires, prend alors toute son importance, contribuant au contrôle de cette zone.






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Charles de Dinan




Au milieu du XIVe siècle, le premier château est détruit, probablement lors de la guerre de Succession de Bretagne (1341-1364). Le site reste quelques temps à l’abandon avant d’être réinvesti à la fin du XIVe siècle. Une nouvelle union entre les familles de Beaumanoir et de Dinan-Montafilant a lieu à cette époque : il s'agit de celle de Jeanne de Beaumanoir avec Charles de Dinan, seigneur de Montafilant et de Châteaubriant.
Il semble que cette phase corresponde à une reconstruction quasi complète du château et de son enceinte, menée probablement par Charles de Dinan, d'abord fidèle à la maison de Blois, puis rallié à la cause de Jean IV de Montfort, qui est réaffirmé en tant que duc de Bretagne en 1379.











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Françoise de Dinan




La grande campagne de reconstruction du XIVe siècle se poursuit au XVe siècle, apportant d’importantes modifications aux édifices déjà en place. Cette campagne de « modernisation » du château pourrait avoir été menée par Bertrand de Dinan, maréchal de Bretagne, qui hérite du château de son père en 1430, ou par Françoise de Dinan, qui reprend le château à la mort de son oncle en 1444. En effet, celui-ci n'ayant pas de descendance directe, c'est sa nièce Françoise, alors âgée de 8 ans, qui hérite des biens des familles de Dinan-Montafilant, Beaumanoir et Châteaubriant notamment. Elle est alors la seule héritière de sa lignée.


Très bon parti, Françoise de Dinan est très vite convoitée par Gilles de Bretagne, frère cadet du duc de Bretagne François Ier, fils du duc Jean V. À l'avènement de son frère François Ier en 1442, ce dernier envoie Gilles en ambassade auprès du roi d'Angleterre Henri IV, dans le contexte de la Guerre de Cent Ans. De retour en Bretagne, Gilles épouse Françoise de Dinan en 1444. Il obtient ainsi les terres et places dont Françoise a hérité. Devenu plus puissant, Gilles se rapproche du roi d'Angleterre et lui offre ses services, notamment la mise à disposition de toutes les places qu'il détient en Bretagne. En 1445, François Ier apprend cette traîtrise et l'année suivante, Gilles est arrêté sur ordre du roi de France. Il n'est pas jugé mais maintenu en prison sur ordre de son frère. Après plusieurs déplacements, c'est finalement au château de La Hardouinaye que Gilles meurt le 25 avril 1450. Sa dépouille est inhumée dans le chœur de l'abbatiale de Boquen.


Françoise de Dinan se remarie en 1451, avec Guy XIV de Laval, à qui elle donne trois enfants. En cette seconde moitié du XVe siècle, elle possède une immense fortune et figure parmi les plus puissants personnages de Bretagne. Après la mort de Guy XIV de Laval, la baronne, habile intrigante, prend la tête d’une conjuration de nobles bretons contre le duc de Bretagne François II et provoque le conflit avec la France, marqué par la signature du Traité de Châteaubriant, en 1487. Par ce biais, des barons bretons font appel au roi de France pour régler un conflit interne au duché.


Après la mort du duc François II, la Bretagne est attaquée par les armées royales (guerre franco-bretonne de 1489 à 1491). En 1488, Châteaubriant, une des portes d'entrée de la province, subit un siège d'une semaine. Le Château du Guildo souffre également des conflits franco-bretons de la fin du XVe siècle.
La même année, Françoise devient gouvernante de la jeune Anne de Bretagne, âgée de 11 ans. Elle joue ensuite un rôle non négligeable dans les manœuvres qui conduisent la jeune duchesse à épouser le roi de France Louis XII.
Françoise meurt en 1499 et la famille de Dinan s'éteint par la même occasion. Elle est inhumée dans le chœur de l'église des dominicains de Nantes (sa sépulture est déplacée à la cathédrale de Nantes au XXe siècle).























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François de Laval




Après le décès de Françoise de Dinan en 1499, le château revient à un de ses fils, François de Laval, puis à Jean de Laval, son petit-fils, qui s’occupe peu du Guildo. Le château passe ensuite aux mains du maréchal de Montjean par le biais de son épouse Philippes de Montespedon, puis en secondes noces à Guy de Scépeaux qui l’échangera avec Jacques de Matignon en 1579.









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le seigneur de Montafilant




En 1213, le roi de France place un proche à la tête du duché, contre les prétentions des seigneurs de Penthièvre. Le nouveau duc Pierre de Dreux (baillistre) reprend le contrôle du Poudouvre.
Il favorise sans doute la construction d'un nouveau château de pierre, dont l'architecture extrêmement soignée (vestiges de peintures et de vitraux retrouvés) traduit la puissance du propriétaire. Celui-ci semble être le seigneur de Montafilant, branche cadette de la famille de Dinan.







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Les autres




D'autres métiers, en revanche, sont très spécialisés et dédiés à un élément d'architecture ou à un type d'outillage particulier. Il s'agit par exemple des cordiers, en charge de la tresse de cordes à partir de chanvre, cordes qui serviront à attacher les échafaudages entre eux. Le potier fabrique des pots et des écuelles pour transporter le sable du mortier, par exemple. Le vannier conçoit lui aussi des récipients pour le transport de matériaux : il fabrique des paniers à partir de végétaux tressés.


Le forgeron réalise et répare les outils en métal du chantier, tandis que les tuiliers excellent dans l'art de fabriquer des tuiles et des carreaux de sol, et les verriers conçoivent de nombreuses pièces de verre.


On trouve donc une très grande variété de métiers sur un chantier médiéval, un même bâtisseur pouvant maîtriser plusieurs spécialités.



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Les essarteurs


Ils interviennent au tout début de la chaîne.


Ils sont en charge du défrichement du terrain avant construction et travaillent les terres alentour pour les rendre cultivables et satisfaire ainsi les besoins des résidents du château.




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Le gâcheur


Le gâcheur réalise le mortier qui sert à lier les pierres entre elles afin de construire les murs, tâche pourvue par le maçon


Il dispose les pierres dans une position stable à partir des fondations creusées, puis les scelle et les enduit de mortier. À l'aide du fil à plomb, il vérifie la verticalité et l'horizontalité des murs qu'il réalise. Certains maçons sont tailleurs de pierre et savent diriger un chantier. Les pierres peuvent également être disposées par ceux que l'on nomme les essayeurs.




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Les carriers


Les hommes qui extraient la pierre des carrières sont les carriers.


Afin de choisir quel bloc de pierre sera emporté sur le chantier, ils en jugent la qualité et utilisent des môles : ce sont des gabarits, des modèles qui représentent en silhouette la future forme de la pierre taillée.
Afin de prélever la pierre, on creuse des saignées, des tranchées sur chaque côté. Ensuite, le bloc est détaché par des coins en fer placés dans les saignées et martelés.



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Les tailleurs de pierre




Les tailleurs de pierre prennent le relais, puis le charron ou charretier transporte les blocs taillés jusqu'au site de construction grâce à une charrette tirée généralement par des chevaux ou des bœufs.



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les manœuvres




Sur le chantier, une grande partie des travailleurs sont les manœuvres, appelés aussi aides, valets ou serviteurs. Ce sont des ouvriers qui ne possèdent pas de spécialisation particulière et aident dans tout type de tâche. Ils peuvent par exemple aider au transport des pierres ou encore à la confection du mortier.















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Le maître d’œuvre


Le maître d’œuvre aujourd'hui nommé architecte.


Il est choisi par le commanditaire, celui qui commande l'édifice à construire et que l'on appelle aussi le maître d'ouvrage.
Le maître d’œuvre est chargé de concevoir l'architecture et pour cela il réalise des plans. Il surveille également l'avancement du chantier et doit en informer régulièrement le commanditaire. Enfin, il dirige et coordonne les ouvriers. Sous son autorité, de nombreux autres corps de métiers travaillent à l'édification du château. Nous les appelons les « bâtisseurs ». La plupart du temps, ils voyagent de chantier en chantier.


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Le charpentier


Le charpentier ou menuisier est l'un des métiers les plus considérés d'un chantier de construction en raison de son savoir-faire très spécifique.


Il conçoit autant les structures en bois des édifices, comme la charpente, que les échafaudages, les coffrages et les engins de levage.
Avant d'arriver sur le chantier et de pouvoir être directement utilisé, le bois passe par tout un processus de préparation. Des bûcherons abattent l'arbre, l'ébranchent, l'écorcent et l’équarrissent, c'est-à-dire qu'ils transforment le tronc circulaire en rectangle. Celui-ci est amené sur le site par le charretier. Il est pris en charge par les scieurs de long, qui tranchent le bois dans sa longueur afin de pouvoir l'utiliser en guise de poutre, planche ou autre.


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L’apogée du château sous Françoise de Dinan – milieu du XVe siècle


La grande campagne de reconstruction du XIVe siècle se
poursuit au XVe siècle, apportant d’importantes modifications aux édifices déjà en place.


Cette campagne de « modernisation » du château pourrait avoir été menée par Françoise de Dinan.
Cette période est marquée par des aménagements
importants sur le logis Nord. Un accès est créé en façade, pour desservir les caves directement depuis la cour. Cet « escalier » traité dans la roche, est encadré de pierre de bel appareil, et des assises y sont ménagées. La grande salle reste en place et est probablement complétée par une seconde grande salle sous charpente à l’étage.
Les circulations verticales du logis Est sont modifiées avec la mise en oeuvre de deux tourelles d’escalier à vis hors-oeuvre venant prendre place contre la façade sur cour.




© L. Beuchet, Inrap







Plan général de l'état du XIIIe siècle © L. Beuchet, Inrap
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Les premières occupations du site – XIe-XIIe siècle


Très peu d'éléments de cette période subsistent sur le site.


Les fouilles ont néanmoins permis d'attester d'une première
occupation de l'éperon rocheux en tant que site défensif dès
le XIe siècle. Il est alors séparé du plateau qui est au Sud par
un profond fossé et entouré par un talus, surmonté d’une
palissade. Plusieurs bâtiments sont répartis dans deux cours,
également séparées l'une de l'autre par un fossé, la cour
Nord étant plus élevée et bordée d'un nouveau talus. L'accès
d'une cour à l'autre se fait par une tour porche située
probablement au Sud-est de la séparation entre les deux
cours. La plus haute cour est dédiée à la résidence du
seigneur, tandis que l'autre, la basse-cour, accueille les
fonctions domestiques et d’exploitation du domaine. Les
premières constructions repérées sont faites de bois, de terre
et de pierre.





Plan général de l'état du XIe siècle : la première enceinte sur l'éperon rocheux© L. Beuchet, Inrap
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Objets liés au cheval


Les archéologues ont également découvert des objets liés au cheval :


des fers à sabots, mais aussi des pièces d'harnachement (boucles, mors, étriers). La présence de ces objets au sein d'un château-fort n'est pas étonnante. Les chevaux, utilisés à la guerre et à la chasse notamment, constituent un véritable emblème des élites.
Grâce aux fouilles archéologiques, la présence d'écuries dans la cour du Château du Guildo a été révélée. Elles peuvent accueillir de deux à quatre chevaux, très certainement les animaux personnels des seigneurs résidant au château, d'une grande qualité et signes de leur statut.


Au milieu du XVe siècle, un espace important du château est dédié au cheval : l'écurie est accompagnée d'une forge maréchale et d'un logement pour le maréchal-ferrant, chargé de l’entretien des chevaux. Cet ensemble est moderne et exceptionnel pour l'époque. Aucun exemple comparable datant de cette période n'a été exploré ailleurs.






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Stylet © Coriosolis
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Les premières occupations du site – XIe-XIIe siècle


Très peu d'éléments de cette période subsistent sur le site.


Les fouilles ont néanmoins permis d'attester d'une première
occupation de l'éperon rocheux en tant que site défensif dès
le XIe siècle. Il est alors séparé du plateau qui est au Sud par
un profond fossé et entouré par un talus, surmonté d’une
palissade. Plusieurs bâtiments sont répartis dans deux cours,
également séparées l'une de l'autre par un fossé, la cour
Nord étant plus élevée et bordée d'un nouveau talus. L'accès
d'une cour à l'autre se fait par une tour porche située
probablement au Sud-est de la séparation entre les deux
cours. La plus haute cour est dédiée à la résidence du
seigneur, tandis que l'autre, la basse-cour, accueille les
fonctions domestiques et d’exploitation du domaine. Les
premières constructions repérées sont faites de bois, de terre
et de pierre.





Plan général de l'état du XIe siècle : la première enceinte sur l'éperon rocheux© L. Beuchet, Inrap
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L’apogée du château sous Françoise de Dinan – milieu du XVe siècle


La grande campagne de reconstruction du XIVe siècle se
poursuit au XVe siècle, apportant d’importantes modifications aux édifices déjà en place.


Cette campagne de« modernisation » du château pourrait avoir été menée par Françoise de Dinan.
Cette période est marquée par des aménagements
importants sur le logis Nord. Un accès est créé en façade,pour desservir les caves directement depuis la cour. Cet « escalier » traité dans la roche, est encadré de pierre de bel appareil, et des assises y sont ménagées. La grande salle reste en place et est probablement complétée par une seconde grande salle sous charpente à l’étage.
Les circulations verticales du logis Est sont modifiées avec la mise en oeuvre de deux tourelles d’escalier à vis hors-oeuvre venant prendre place contre la façade sur cour.




© L. Beuchet, Inrap







Plan général de l'état du XIIIe siècle © L. Beuchet, Inrap
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Armement


Les fouilles archéologiques ont mis au jour de nombreux vestiges liés à l'armement et au combat.


dague d'archer, pointes de flèches et carreaux d'arbalète en fer.
L'archer est l'homme qui attaque l'ennemi à force de flèches tirées avec un arc. Il peut posséder d'autres armes, comme une dague, afin de se défendre en combat rapproché ou bien pour participer à l'attaque de l'ennemi.
L'arbalète est un arc court et très puissant, monté sur une traverse servant de crosse et muni d’une détente. Ce mécanisme permet de tirer des traits plus lourds que les flèches, que l'on nomme carreaux. Cette puissance et la précision de tir en font une arme redoutable.




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Les premières occupations du site – XIe-XIIe siècle


Très peu d'éléments de cette période subsistent sur le site.


Les fouilles ont néanmoins permis d'attester d'une première
occupation de l'éperon rocheux en tant que site défensif dès
le XIe siècle. Il est alors séparé du plateau qui est au Sud par
un profond fossé et entouré par un talus, surmonté d’une
palissade. Plusieurs bâtiments sont répartis dans deux cours,également séparées l'une de l'autre par un fossé, la cour Nord étant plus élevée et bordée d'un nouveau talus. L'accès d'une cour à l'autre se fait par une tour porche située
probablement au Sud-est de la séparation entre les deux
cours. La plus haute cour est dédiée à la résidence du
seigneur, tandis que l'autre, la basse-cour, accueille les
fonctions domestiques et d’exploitation du domaine. Les
premières constructions repérées sont faites de bois, de terre
et de pierre.





Plan général de l'état du XIe siècle : la première enceinte sur l'éperon rocheux
© L. Beuchet, Inrap
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Les premières occupations du site – XIe-XIIe siècle


Très peu d'éléments de cette période subsistent sur le site.


Les fouilles ont néanmoins permis d'attester d'une première
occupation de l'éperon rocheux en tant que site défensif dès
le XIe siècle. Il est alors séparé du plateau qui est au Sud par
un profond fossé et entouré par un talus, surmonté d’une
palissade. Plusieurs bâtiments sont répartis dans deux cours,
également séparées l'une de l'autre par un fossé, la cour
Nord étant plus élevée et bordée d'un nouveau talus. L'accès
d'une cour à l'autre se fait par une tour porche située
probablement au Sud-est de la séparation entre les deux
cours. La plus haute cour est dédiée à la résidence du
seigneur, tandis que l'autre, la basse-cour, accueille les
fonctions domestiques et d’exploitation du domaine. Les
premières constructions repérées sont faites de bois, de terre
et de pierre.





Plan général de l'état du XIe siècle : la première enceinte sur l'éperon rocheux© L. Beuchet, Inrap
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Les destructions et réaménagements – XVIe siècle


Le Château du Guildo souffre des conflits franco-bretons de la fin du XVe siècle.


Les textes et les relevés effectués sur site par l’Inrap attestent de nombreuses destructions par faits d’armes. Les monnaies retrouvées lors des fouilles croisées avec les sources documentaires permettent de dater la prise du château vers 1489, au cours de la campagne de Louis de Trémoille sur la côte Nord de la Bretagne. Les destructions sont violentes : le châtelet est détruit puis arasé jusqu’au sol, la tour polygonale et le logis incendiés, les communs et les écuries sont ruinés.











Plan de synthèse des vestiges modernes © L. Beuchet, Inrap
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Fer à cheval © Coriosolis




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Objets liés à la noblesse


D'autres vestiges découverts témoignent de la noblesse des occupants du Château du Guildo et des tâches administratives réalisées dans son enceinte.


Une matrice de sceau en bronze
Le sceau est une empreinte en relief sur une matière malléable (de la cire ou du métal comme le plomb) que l'on obtient par la pression d'une matrice (en pierre ou en métal) sur laquelle sont gravés en creux des images et des caractères. Le seau sert à identifier son propriétaire - « le sigillant », à authentifier les actes qu'il fait établir et parfois aussi à clore certains documents pour en cacher le contenu jusqu'à ce que le destinataire puisse en prendre connaissance en brisant le seau.


Un stylet en vermeil
Un stylet est une longue et fine pointe en métal. Il est utilisé pour écrire, comme un stylo, en gravant de la cire coulée sur une tablette de bois. Sa fabrication en vermeil (argent doré) ainsi que son extrémité figurant une tête de griffon, nous montrent l’importance de son propriétaire, probablement un noble ou un clerc exerçant une charge administrative au Guildo.


Deux bagues en jais dont une avec incrustation de corail
Le jais est une résine fossile, très dure et fine, pouvant être taillée et polie. Elle est considérée comme une pierre fine et utilisée au Moyen-Âge pour la fabrication de bijoux (perles, bagues). L’une des bagues est incrustée de matière rosée, probablement du corail. Elle représente un animal quadrupède regardant en arrière.


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Objets liés à l'alimentation


Les objets du château du Guildo reflètent le quotidien de ses habitants. Ainsi, des objets parfois moins précieux, à usage domestique ou ludique, ont également été retrouvés.


Certains se prêtent au jeu et au divertissement, comme des toupies en os, des dés à jouer et des guimbardes, petits instruments de musique.


D'autres objets sont dédiés à l'alimentation. Deux types de vaisselle retrouvés peuvent être distingués au Château du Guildo. L'une possède une apparence simple : c'est la vaisselle d'usage, utilisée pour stocker des denrées et pour préparer les plats. Une cruche de Saintonge et trois pichets sont aujourd'hui exposés à Coriosolis. L'autre est une vaisselle de réception, destinée aux nobles et utilisée pour servir certains plats. Elle se caractérise par une fabrication plus travaillée, des matériaux plus précieux et un traitement plus esthétique et délicat, avec notamment des décors de peintures émaillées. Par exemple, les archéologues ont retrouvé le fragment d'une assiette en faïence italienne qui représente un soldat, ou encore un bol ornementé provenant de Valence en Espagne.


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Objets liés au commerce


Enfin, les fouilles ont révélé des objets liés au commerce :


des pièces de monnaie, provenant d’Angleterre, du Portugal, des Flandres, d’Italie et d’Espagne, dont une frappée à Mexico en 1537. Ces pièces montrent l'ampleur des échanges commerciaux qui existent dès le Moyen-Âge, sans doute amplifiée par la position quasi littorale du château.


Un poids monétaire inédit, au type d’une monnaie bretonne de François II (gros à l’écu), témoigne de la présence d’officiers chargés de vérifier la valeur des pièces de monnaie par leur pesée.








Deux faces d'un réal en argent de Charles V et Jeanne d'Espagne, frappé à Mexico (vers 1537-1555) © Coriosolis
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Les premières occupations du site – XIe-XIIe siècle


Très peu d'éléments de cette période subsistent sur le site.


Les fouilles ont néanmoins permis d'attester d'une première
occupation de l'éperon rocheux en tant que site défensif dès
le XIe siècle. Il est alors séparé du plateau qui est au Sud par
un profond fossé et entouré par un talus, surmonté d’une
palissade. Plusieurs bâtiments sont répartis dans deux cours,
également séparées l'une de l'autre par un fossé, la cour
Nord étant plus élevée et bordée d'un nouveau talus. L'accès
d'une cour à l'autre se fait par une tour porche située
probablement au Sud-est de la séparation entre les deux
cours. La plus haute cour est dédiée à la résidence du
seigneur, tandis que l'autre, la basse-cour, accueille les
fonctions domestiques et d’exploitation du domaine. Les
premières constructions repérées sont faites de bois, de terre
et de pierre.





Plan général de l'état du XIe siècle : la première enceinte sur l'éperon rocheux© L. Beuchet, Inrap
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Un premier château en pierre –
XIIIe-début XIVe siècle


Au cours du XIIIe siècle, un véritable château-fort est
reconstruit en maçonnerie.


L’éperon rocheux est entièrement retaillé, surmonté d’une enceinte rectangulaire et une tour cylindrique est édifiée à chaque angle. Les bâtiments s’organisent autour d’une cour et sont adossés à des courtines. Le château, extrêmement soigné (vestiges de peintures et de vitraux retrouvés), est certainement construit par un personnage de haut rang.
Il ne subsiste de cette époque que quelques vestiges adossés àla courtine Nord. Deux autres constructions, une adossée à la courtine Ouest et une autre à l’Est, complètent ce premier logis.







Plan général de l'état du XIIIe siècle © L. Beuchet, Inrap
HTMLText_FC07EC0D_C5F7_160A_41E1_95A248468FEA.html =
Au cours du XIXe siècle


Au cours du XIXe siècle, Le site sert progressivement de carrière et alimente en matériaux les projets de construction voisins.


Le lieu est inscrit en 1944 à l'inventaire des Sites. Le château lui-même est inscrit à l'inventaire supplémentaire des
Monuments Historiques en 1951. Ces mesures de protection permettent de garantir aux entités protégées une pérennité dans le temps ainsi que le respect de leur intégrité. Le regard et la validation d'experts sont requis avant toute modification.


En 1981, le Conseil départemental des Côtes-d’Armor devient propriétaire du site et du château. Une fouille archéologique programmée est lancée en 1994. Conduite par l'Inrap et dirigée par Laurent Beuchet, elle est co-financée par l’État et le Département. Elle dure jusqu’en 2013. Ces campagnes successives ont permis de révéler une grande partie de l'histoire du château. Des travaux de valorisation et de restauration se poursuivent encore aujourd’hui.







© Archives départementales de Côtes-d'Armor, FRAD022_16Fi645
HTMLText_FC0C9C12_C5F7_161E_41DE_91EA6DE318C7.html =
Les premières occupations du site – XIe-XIIe siècle


Très peu d'éléments de cette période subsistent sur le site.


Les fouilles ont néanmoins permis d'attester d'une première
occupation de l'éperon rocheux en tant que site défensif dès
le XIe siècle. Il est alors séparé du plateau qui est au Sud par
un profond fossé et entouré par un talus, surmonté d’une
palissade. Plusieurs bâtiments sont répartis dans deux cours,
également séparées l'une de l'autre par un fossé, la cour
Nord étant plus élevée et bordée d'un nouveau talus. L'accès
d'une cour à l'autre se fait par une tour porche située
probablement au Sud-est de la séparation entre les deux
cours. La plus haute cour est dédiée à la résidence du
seigneur, tandis que l'autre, la basse-cour, accueille les
fonctions domestiques et d’exploitation du domaine. Les
premières constructions repérées sont faites de bois, de terre
et de pierre.





Plan général de l'état du XIe siècle : la première enceinte sur l'éperon rocheux© L. Beuchet, Inrap
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L’apogée du château sous Françoise de Dinan – milieu du XVe siècle


La grande campagne de reconstruction du XIVe siècle se
poursuit au XVe siècle, apportant d’importantes modifications aux édifices déjà en place.


Cette campagne de« modernisation » du château pourrait avoir été menée par Françoise de Dinan.
Cette période est marquée par des aménagements
importants sur le logis Nord. Un accès est créé en façade,pour desservir les caves directement depuis la cour. Cet « escalier » traité dans la roche, est encadré de pierre de bel appareil, et des assises y sont ménagées. La grande salle reste en place et est probablement complétée par une seconde grande salle sous charpente à l’étage.
Les circulations verticales du logis Est sont modifiées avec la mise en oeuvre de deux tourelles d’escalier à vis hors-oeuvre venant prendre place contre la façade sur cour.




© L. Beuchet, Inrap







Plan général de l'état du XIIIe siècle © L. Beuchet, Inrap
HTMLText_FC0EDC19_C5F7_160A_41DD_B88B9E45EDBB.html =
Les premières occupations du site – XIe-XIIe siècle


Très peu d'éléments de cette période subsistent sur le site.


Les fouilles ont néanmoins permis d'attester d'une première
occupation de l'éperon rocheux en tant que site défensif dès
le XIe siècle. Il est alors séparé du plateau qui est au Sud par
un profond fossé et entouré par un talus, surmonté d’une
palissade. Plusieurs bâtiments sont répartis dans deux cours,
également séparées l'une de l'autre par un fossé, la cour
Nord étant plus élevée et bordée d'un nouveau talus. L'accès
d'une cour à l'autre se fait par une tour porche située
probablement au Sud-est de la séparation entre les deux
cours. La plus haute cour est dédiée à la résidence du
seigneur, tandis que l'autre, la basse-cour, accueille les
fonctions domestiques et d’exploitation du domaine. Les
premières constructions repérées sont faites de bois, de terre
et de pierre.





Plan général de l'état du XIe siècle : la première enceinte sur l'éperon rocheux© L. Beuchet, Inrap
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la famille Rioust de Largentaye




À partir du milieu du XVIIe siècle, le Guildo est propriété de plusieurs familles successives, mais n'est plus habité. Une telle résidence, même restaurée, présente moins d'intérêt à cette époque du fait qu'elle est éloignée de la ville et de ses salons. Le site, laissé à l’abandon, n’a plus de valeur que pour sa terre. Il est loué et la cour mise en culture, sans doute jusqu'à la Révolution.


Le site sert progressivement de carrière et alimente en matériaux les projets de construction voisines. Au milieu du XIXe siècle, la famille Rioust de Largentaye acquiert le château. En 1981, les descendants de cette famille vendent le château et les parcelles proches au Conseil Départemental des Côtes-d'Armor.
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L’apogée du château sous Françoise de Dinan – milieu du XVe siècle


La grande campagne de reconstruction du XIVe siècle se
poursuit au XVe siècle, apportant d’importantes modifications aux édifices déjà en place.


Cette campagne de« modernisation » du château pourrait avoir été menée par Françoise de Dinan.
Cette période est marquée par des aménagements
importants sur le logis Nord. Un accès est créé en façade,pour desservir les caves directement depuis la cour. Cet « escalier » traité dans la roche, est encadré de pierre de bel appareil, et des assises y sont ménagées. La grande salle reste en place et est probablement complétée par une seconde grande salle sous charpente à l’étage.
Les circulations verticales du logis Est sont modifiées avec la mise en oeuvre de deux tourelles d’escalier à vis hors-oeuvre venant prendre place contre la façade sur cour.




© L. Beuchet, Inrap







Plan général de l'état du XIIIe siècle © L. Beuchet, Inrap
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Les premières occupations du site – XIe-XIIe siècle


Très peu d'éléments de cette période subsistent sur le site.


Les fouilles ont néanmoins permis d'attester d'une première
occupation de l'éperon rocheux en tant que site défensif dès
le XIe siècle. Il est alors séparé du plateau qui est au Sud par
un profond fossé et entouré par un talus, surmonté d’une
palissade. Plusieurs bâtiments sont répartis dans deux cours,
également séparées l'une de l'autre par un fossé, la cour
Nord étant plus élevée et bordée d'un nouveau talus. L'accès
d'une cour à l'autre se fait par une tour porche située
probablement au Sud-est de la séparation entre les deux
cours. La plus haute cour est dédiée à la résidence du
seigneur, tandis que l'autre, la basse-cour, accueille les
fonctions domestiques et d’exploitation du domaine. Les
premières constructions repérées sont faites de bois, de terre
et de pierre.





Plan général de l'état du XIe siècle : la première enceinte sur l'éperon rocheux© L. Beuchet, Inrap
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L’abandon et la ruine du site – XVIIe et XVIIIe siècles


Le Château du Guildo tombe progressivement dans l’abandon.


En 1579, il est alors mentionné dans les archives avec des tours ruinées et sans couverture. Le grand corps de logis, à l’Est, est encore debout et le rez-de-chaussée est occupé par la gardienne.
Au début du XVIIe siècle, le seigneur voisin Jean d’Avaugour en devient propriétaire. Il initie quelques travaux de fortifications supplémentaires, mais cette entreprise est rapidement arrêtée par une interdiction en conseil du roi. Jean d’Avaugour semble néanmoins avoir résidé au Guildo, dont une partie du logis est encore habitable dans la première moitié du XVIIe siècle.











Extrait d'un plan aquarellé sur parchemin datant de 1577
© Archives départementales des Côtes-d'Armor, FRAD022_2Fi81
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Les premières occupations du site – XIe-XIIe siècle


Très peu d'éléments de cette période subsistent sur le site.


Les fouilles ont néanmoins permis d'attester d'une première
occupation de l'éperon rocheux en tant que site défensif dès
le XIe siècle. Il est alors séparé du plateau qui est au Sud par
un profond fossé et entouré par un talus, surmonté d’une
palissade. Plusieurs bâtiments sont répartis dans deux cours,
également séparées l'une de l'autre par un fossé, la cour
Nord étant plus élevée et bordée d'un nouveau talus. L'accès
d'une cour à l'autre se fait par une tour porche située
probablement au Sud-est de la séparation entre les deux
cours. La plus haute cour est dédiée à la résidence du
seigneur, tandis que l'autre, la basse-cour, accueille les
fonctions domestiques et d’exploitation du domaine. Les
premières constructions repérées sont faites de bois, de terre
et de pierre.





Plan général de l'état du XIe siècle : la première enceinte sur l'éperon rocheux© L. Beuchet, Inrap
### Label Label_344244A1_4CFC_8E7B_41CF_019B8FAEFFCC.text = du Guildo au Label_344264A1_4CFC_8E7B_4191_338DFCD3DB63.text = Le château Label_3442B4A2_4CFC_8E79_41C0_517100391F98.text = XIVe siècle Label_3AC88EC4_4CF3_9A3A_41D1_846CA1C698D4.text = XIVe siècle Label_3AC8DEC4_4CF3_9A3A_41B2_CAEE9A7A7FF1.text = du Guildo au Label_3AC93EC3_4CF3_9A3E_4197_FF0FA568F699.text = Le château Label_61015089_4C53_864A_41D2_A041B05DE218.text = XIVe siècle Label_631B9A92_4C55_9A5E_41D1_7A99D05D3FB0.text = du Guildo au Label_68080982_DF07_97FB_41C1_D56EC4F6B615.text = Le château ## Media ### Title album_305AF4B5_2F80_66FF_41C2_85BD8751638D.label = photoalbum 1 album_305AF4B5_2F80_66FF_41C2_85BD8751638D_0.label = objet_1 album_305AF4B5_2F80_66FF_41C2_85BD8751638D_1.label = objet_2 album_305AF4B5_2F80_66FF_41C2_85BD8751638D_2.label = objet_3 album_305AF4B5_2F80_66FF_41C2_85BD8751638D_3.label = objet_4 album_305AF4B5_2F80_66FF_41C2_85BD8751638D_4.label = objet_5 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Ce long bâtiment abrite les logements du personnel du château.
Les communs sont construits à la fin du XIVe siècle. Le bâtiment est sans étage, divisé en trois espaces munis chacun d’une cheminée. Les sols sont en terre battue et les fenêtres donnant sur la cour sont simplement closes par des volets intérieurs en bois. Les conditions de vie doivent y être celles des fermes environnantes.
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La cuisine, indispensable à la vie du château.
Cette pièce est construite au bout de la grande salle au début du XVe siècle. L’immense cheminée abrite plusieurs foyers pour la préparation des viandes et des sauces ainsi qu’un four à pain et à pâtisserie. Un évier relié à un caniveau rejette les eaux sales à l’extérieur. Un second conduit reçoit les eaux de lavage du sol, constitué de grandes dalles d’ardoise. La cuisine est reliée par un couloir à la salle et à la tour nord-ouest.
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Un complexe résidentiel hiérarchisé.
L’angle nord-est est construit à la fin du XIVe siècle. Il est composé de trois niveaux et intègre la tour d’angle qui en comprend quatre. Le premier niveau abrite des celliers, accessibles depuis la cour. Le deuxième niveau est relié à la grande salle et en forme une antichambre. L’escalier à vis mène à un appartement destiné au seigneur, composé d’une grande chambre sur cour et d’une plus petite dans la tour.
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La grande salle est la pièce principale du château.
La grande salle est construite à la fin du XIVe siècle, au-dessus d’un cellier. Elle est au centre de la vie seigneuriale, accueille les banquets et les audiences solennelles du seigneur. Sa taille, sa haute voûte de bois, les vitraux de ses grandes fenêtres et son décor affirment la puissance du maître des lieux. Celui-ci siège à l’opposé de l’entrée, dos à une cheminée et face à une galerie où se tiennent des gardes et des musiciens.
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Une chapelle intégrée aux appartements seigneuriaux.
À la fin du XIVe siècle, les deux étages supérieurs de cet espace sont occupés par un volume unique abritant la chapelle. Celle-ci est desservie par un prêtre attaché exclusivement au seigneur, le chapelain. Elle n’est pas accessible à la population locale mais réservée à la famille du seigneur et à ses hôtes.
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Un petit château pour défendre l’entrée.
À la fin du XIVe siècle, le passage d’entrée se fait au pied d’un bâtiment imposant muni de deux tours, dont seules les bases sont aujourd’hui conservées. Ce bâtiment de plusieurs étages forme le logement du capitaine, chargé de la garde et de l’administration du château.
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Un complexe résidentiel hiérarchisé.
L’angle nord-est est construit à la fin du XIVe siècle. Il est composé de trois niveaux et intègre la tour d’angle qui en comprend quatre. Le premier niveau abrite des celliers, accessibles depuis la cour. Le deuxième niveau est relié à la grande salle et en forme une antichambre. L’escalier à vis mène à un appartement destiné au seigneur, composé d’une grande chambre sur cour et d’une plus petite dans la tour.
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La cuisine, indispensable à la vie du château.
Cette pièce est construite au bout de la grande salle au début du XVe siècle. L’immense cheminée abrite plusieurs foyers pour la préparation des viandes et des sauces ainsi qu’un four à pain et à pâtisserie. Un évier relié à un caniveau rejette les eaux sales à l’extérieur. Un second conduit reçoit les eaux de lavage du sol, constitué de grandes dalles d’ardoise. La cuisine est reliée par un couloir à la salle et à la tour nord-ouest.
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Un complexe résidentiel hiérarchisé.
L’angle nord-est est construit à la fin du XIVe siècle. Il est composé de trois niveaux et intègre la tour d’angle qui en comprend quatre. Le premier niveau abrite des celliers, accessibles depuis la cour. Le deuxième niveau est relié à la grande salle et en forme une antichambre. L’escalier à vis mène à un appartement destiné au seigneur, composé d’une grande chambre sur cour et d’une plus petite dans la tour.
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Un complexe résidentiel hiérarchisé.
L’angle nord-est est construit à la fin du XIVe siècle. Il est composé de trois niveaux et intègre la tour d’angle qui en comprend quatre. Le premier niveau abrite des celliers, accessibles depuis la cour. Le deuxième niveau est relié à la grande salle et en forme une antichambre. L’escalier à vis mène à un appartement destiné au seigneur, composé d’une grande chambre sur cour et d’une plus petite dans la tour.
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Cette tour est construite au XIVe siècle, en même temps que le châtelet d’entrée auquel elle est reliée par le chemin de ronde. La pièce en rez-de-cour, éclairée par de simples meurtrières, a pu servir de prison.
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La grande salle est la pièce principale du château.
La grande salle est construite à la fin du XIVe siècle, au-dessus d’un cellier. Elle est au centre de la vie seigneuriale, accueille les banquets et les audiences solennelles du seigneur. Sa taille, sa haute voûte de bois, les vitraux de ses grandes fenêtres et son décor affirment la puissance du maître des lieux. Celui-ci siège à l’opposé de l’entrée, dos à une cheminée et face à une galerie où se tiennent des gardes et des musiciens.
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Un complexe résidentiel hiérarchisé.
L’angle nord-est est construit à la fin du XIVe siècle. Il est composé de trois niveaux et intègre la tour d’angle qui en comprend quatre. Le premier niveau abrite des celliers, accessibles depuis la cour. Le deuxième niveau est relié à la grande salle et en forme une antichambre. L’escalier à vis mène à un appartement destiné au seigneur, composé d’une grande chambre sur cour et d’une plus petite dans la tour.
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Un complexe résidentiel hiérarchisé.
L’angle nord-est est construit à la fin du XIVe siècle. Il est composé de trois niveaux et intègre la tour d’angle qui en comprend quatre. Le premier niveau abrite des celliers, accessibles depuis la cour. Le deuxième niveau est relié à la grande salle et en forme une antichambre. L’escalier à vis mène à un appartement destiné au seigneur, composé d’une grande chambre sur cour et d’une plus petite dans la tour.
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Ce long bâtiment abrite les logements du personnel du château.
Les communs sont construits à la fin du XIVe siècle. Le bâtiment est sans étage, divisé en trois espaces munis chacun d’une cheminée. Les sols sont en terre battue et les fenêtres donnant sur la cour sont simplement closes par des volets intérieurs en bois. Les conditions de vie doivent y être celles des fermes environnantes.
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Cette tour est construite au XIVe siècle, en même temps que le châtelet d’entrée auquel elle est reliée par le chemin de ronde. La pièce en rez-de-cour, éclairée par de simples meurtrières, a pu servir de prison.
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Ce long bâtiment abrite les logements du personnel du château.
Les communs sont construits à la fin du XIVe siècle. Le bâtiment est sans étage, divisé en trois espaces munis chacun d’une cheminée. Les sols sont en terre battue et les fenêtres donnant sur la cour sont simplement closes par des volets intérieurs en bois. Les conditions de vie doivent y être celles des fermes environnantes.
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Un petit château pour défendre l’entrée.
À la fin du XIVe siècle, le passage d’entrée se fait au pied d’un bâtiment imposant muni de deux tours, dont seules les bases sont aujourd’hui conservées. Ce bâtiment de plusieurs étages forme le logement du capitaine, chargé de la garde et de l’administration du château.
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La tour compte trois étages, qui s’effondrent lors d’un incendie à la fin du XVe siècle. À la fin du XVIe siècle, la ruine est arasée et transformée en terrasse d’artillerie.
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La tour compte trois étages, qui s’effondrent lors d’un incendie à la fin du XVe siècle. À la fin du XVIe siècle, la ruine est arasée et transformée en terrasse d’artillerie.
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Ce long bâtiment abrite les logements du personnel du château.
Près de l’écurie, un appartement de deux pièces au sol pavé de terre cuite est réservé au maréchal-ferrant.
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Ce long bâtiment abrite les logements du personnel du château.
Près de l’écurie, un appartement de deux pièces au sol pavé de terre cuite est réservé au maréchal-ferrant.
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Ce long bâtiment abrite les logements du personnel du château.
Près de l’écurie, un appartement de deux pièces au sol pavé de terre cuite est réservé au maréchal-ferrant.
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Un complexe résidentiel hiérarchisé.
L’angle nord-est est construit à la fin du XIVe siècle. Il est composé de trois niveaux et intègre la tour d’angle qui en comprend quatre. Le premier niveau abrite des celliers, accessibles depuis la cour. Le deuxième niveau est relié à la grande salle et en forme une antichambre. L’escalier à vis mène à un appartement destiné au seigneur, composé d’une grande chambre sur cour et d’une plus petite dans la tour.
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Une vallée qui a beaucoup évolué depuis le Moyen Âge.
Le façonnage du glacis pour la construction du château au XIIIe siècle modifie totalement le contour de l’éperon rocheux originel. Les sondages archéologiques ont montré que la vallée est devenue plus profonde et que les marées s’y font davantage sentir. Par ailleurs, l’abondance de pollens de chanvre dans les sédiments du XVIe siècle traduit l’utilisation de l’eau du ruisseau pour séparer les fibres textiles.
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Un grand bâtiment résidentiel occupé du XIVe au XVIIIe siècle.
Au rez-de-cour, ce long bâtiment présente des celliers, à l’exception de la pièce nord, équipée d’une cheminée et de latrines. À l’origine, l’unique étage est occupé par trois grandes pièces, desservies depuis la cour par une galerie de bois.
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Un « donjon » du XVe siècle.
Cette tour est presque totalement reconstruite à la fin du XVe siècle. Elle englobe les éléments de constructions antérieures, dont une citerne creusée dans le rocher, qui est agrandie sous le fossé sud. Sa base circulaire est à vocation défensive. Elle est surmontée de quatre étages résidentiels de plan heptagonal munis d’ouvertures adaptées à des armes de petit calibre. La tour, isolée des autres bâtiments, a pu former un ultime refuge contre l’assaillant.
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Cette tour est construite au XIVe siècle, en même temps que le châtelet d’entrée auquel elle est reliée par le chemin de ronde. La pièce en rez-de-cour, éclairée par de simples meurtrières, a pu servir de prison.
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Ce long bâtiment abrite les logements du personnel du château.
Les communs sont construits à la fin du XIVe siècle. Le bâtiment est sans étage, divisé en trois espaces munis chacun d’une cheminée. Les sols sont en terre battue et les fenêtres donnant sur la cour sont simplement closes par des volets intérieurs en bois. Les conditions de vie doivent y être celles des fermes environnantes.
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La grande salle est la pièce principale du château.
La grande salle est construite à la fin du XIVe siècle, au-dessus d’un cellier. Elle est au centre de la vie seigneuriale, accueille les banquets et les audiences solennelles du seigneur. Sa taille, sa haute voûte de bois, les vitraux de ses grandes fenêtres et son décor affirment la puissance du maître des lieux. Celui-ci siège à l’opposé de l’entrée, dos à une cheminée et face à une galerie où se tiennent des gardes et des musiciens.
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Une chapelle intégrée aux appartements seigneuriaux.
Elle est divisée par un plancher au milieu du XVe siècle et transformée en appartements. On ignore où le culte est pratiqué par la suite.
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Un petit château pour défendre l’entrée.
Le châtelet est rasé à la fin du XVe siècle et reconstruit de façon plus modeste. Les tours conservent toutefois des pièces résidentielles pour le logement de la garnison.
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Un grand bâtiment résidentiel occupé du XIVe au XVIIIe siècle.
Le bâtiment est surélevé au milieu du XVe siècle par l’ajout d’un second étage. Les deux tours d’escalier en façade datent de la fin du XVe siècle. Ce bâtiment est occupé jusqu’à l’abandon du site.
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Un petit château pour défendre l’entrée.
Le châtelet est rasé à la fin du XVe siècle et reconstruit de façon plus modeste. Les tours conservent toutefois des pièces résidentielles pour le logement de la garnison.
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Un « donjon » du XVe siècle.
Cette tour est presque totalement reconstruite à la fin du XVe siècle. Elle englobe les éléments de constructions antérieures, dont une citerne creusée dans le rocher, qui est agrandie sous le fossé sud. Sa base circulaire est à vocation défensive. Elle est surmontée de quatre étages résidentiels de plan heptagonal munis d’ouvertures adaptées à des armes de petit calibre. La tour, isolée des autres bâtiments, a pu former un ultime refuge contre l’assaillant.
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Un « donjon » du XVe siècle.
Cette tour est presque totalement reconstruite à la fin du XVe siècle. Elle englobe les éléments de constructions antérieures, dont une citerne creusée dans le rocher, qui est agrandie sous le fossé sud. Sa base circulaire est à vocation défensive. Elle est surmontée de quatre étages résidentiels de plan heptagonal munis d’ouvertures adaptées à des armes de petit calibre. La tour, isolée des autres bâtiments, a pu former un ultime refuge contre l’assaillant.
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Un grand bâtiment résidentiel occupé du XIVe au XVIIIe siècle.
Au rez-de-cour, ce long bâtiment présente des celliers, à l’exception de la pièce nord, équipée d’une cheminée et de latrines. À l’origine, l’unique étage est occupé par trois grandes pièces, desservies depuis la cour par une galerie de bois.
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Un grand bâtiment résidentiel occupé du XIVe au XVIIIe siècle.
Le bâtiment est surélevé au milieu du XVe siècle par l’ajout d’un second étage. Les deux tours d’escalier en façade datent de la fin du XVe siècle. Ce bâtiment est occupé jusqu’à l’abandon du site.
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Un complexe résidentiel hiérarchisé.
L’angle nord-est est construit à la fin du XIVe siècle. Il est composé de trois niveaux et intègre la tour d’angle qui en comprend quatre. Le premier niveau abrite des celliers, accessibles depuis la cour. Le deuxième niveau est relié à la grande salle et en forme une antichambre. L’escalier à vis mène à un appartement destiné au seigneur, composé d’une grande chambre sur cour et d’une plus petite dans la tour.
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Un complexe résidentiel hiérarchisé.
L’angle nord-est est construit à la fin du XIVe siècle. Il est composé de trois niveaux et intègre la tour d’angle qui en comprend quatre. Le premier niveau abrite des celliers, accessibles depuis la cour. Le deuxième niveau est relié à la grande salle et en forme une antichambre. L’escalier à vis mène à un appartement destiné au seigneur, composé d’une grande chambre sur cour et d’une plus petite dans la tour.
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Appartements
Les appartements seigneuriaux, un complexe résidentiel hiérarchisé.
L’angle nord-est est construit à la fin du XIVe siècle. Il est composé de trois niveaux et intègre la tour d’angle qui en comprend quatre. Le premier niveau abrite des celliers, accessibles depuis la cour. Le deuxième niveau est relié à la grande salle et en forme une antichambre. L’escalier à vis mène à un appartement destiné au seigneur, composé d’une grande chambre sur cour et d’une plus petite dans la tour.
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Tour nord-ouest
### Title window_40578872_DF0D_951B_41B2_8AC0F4602561.title = LA CUISINE window_41491416_DD04_9D1B_41E6_6A8E4537C45E.title = LA TOUR POLYGONALE window_41E83081_DF0D_95F9_41BE_57F2FF91F0DC.title = LES COMMUNS window_438D0CF0_DF05_6D17_41DC_6183533FD668.title = LES APPARTEMENT SEIGNEURIAUX window_43ABC11D_DD0C_9709_41E8_A8DFC427A38C.title = LA CHAPELLE window_453CD207_DD1C_F4F9_41E5_E92DFE7FF588.title = LES APPARTEMENT SEIGNEURIAUX window_453EE8A3_DD04_953A_41D8_7C49B7FCA26D.title = LA CHAPELLE window_456F41BA_DD04_970B_41D4_BC925624A1BE.title = LE CHATELET window_45712424_DF0C_BD3E_41D0_090EC274A870.title = LA CUISINE window_4581B388_DF03_9BF6_41BE_758E0A39B605.title = LES APPARTEMENT SEIGNEURIAUX window_45848F89_DF04_AB09_41DD_99BC27901700.title = LES APPARTEMENT SEIGNEURIAUX window_4587CDE5_DD05_AF39_41E6_15EED3565FF3.title = LE GRAND LOGIS window_45AC18F6_DF03_951B_41B0_184AFA5268BA.title = LES APPARTEMENT SEIGNEURIAUX window_45AE5482_DF04_FDFA_41D9_2708F16B2E09.title = LES APPARTEMENT SEIGNEURIAUX window_45E50744_DD04_9B7F_41C4_F8DB99B09702.title = LES COMMUNS window_45EAC3FC_DD05_9B0F_41E1_E089D6DDE0E7.title = LA TOUR POLYGONALE window_45FB7652_DD0C_BD1B_41A9_10B80871BFCE.title = LE CHATELET window_46408DC4_DD05_EF7F_41E2_567A85F5F141.title = LES COMMUNS window_4663B850_DEFC_9517_41E0_B2FF30FB5D96.title = LA TOUR POLYGONALE window_468622E4_DD1C_953F_41D0_F293E6B6EE1C.title = LA SALLE SEIGNEURALE window_46A304E9_DD04_9D36_41D9_5CC1FDAD2064.title = LES APPARTEMENT SEIGNEURIAUX window_46E09AB5_DF04_9519_41D7_299A0F1516E7.title = LES APPARTEMENT SEIGNEURIAUX window_46E1E331_DD04_BB19_41D8_F1DF51B5BBD9.title = LE CHATELET window_478A8C18_DD07_ED16_41B0_A7CD106AD6E0.title = LA TOUR SUD-EST window_4798822A_DEFF_F50B_41E8_F25BD5B07D98.title = LES COMMUNS window_47BFC487_DD0F_BDF9_41B5_3A6057624168.title = LE GRAND LOGIS window_494807F9_DEFD_BB09_41DE_A8962B81F115.title = LA TOUR POLYGONALE window_497421AE_DEFC_B70B_41CA_0E626DA2187A.title = LES COMMUNS window_49763726_DEFC_FB3B_41A8_2EAB86FC25ED.title = LES COMMUNS window_4A05447E_DD0D_BD0B_41E2_8A8F21C5D1AA.title = LE GRAND LOGIS window_4A0979AB_DD05_7709_41D2_685B1D9281A0.title = LA TOUR POLYGONALE window_4A27DA58_DD07_B517_41E5_B08D6A620614.title = LES COMMUNS window_4A3BB79E_DD03_7B0B_41DA_3BD3B790F93E.title = LA SALLE SEIGNEURALE window_4AAF50DB_DD03_7509_41E3_F82C792696E2.title = LE CHATELET window_4AB7BF4C_DD04_AB0F_41E8_798314F576B3.title = LE GRAND LOGIS window_4AC5366B_DD05_9D09_41CA_F039495DE5E6.title = LA TOUR SUD-EST window_4AC83D92_DD05_EF1A_41D6_FBC31C4325F3.title = LA TOUR SUD-EST window_4ADC0854_DD1C_951F_41D0_F07BEDCE34DC.title = LES APPARTEMENT SEIGNEURIAUX window_7E0A1F6E_DF05_EB0B_41E3_5E85836D1D53.title = LA VALLEE window_F8529BF8_E56E_AC32_41DF_A24F90432E2B.title = LA SALLE SEIGNEURALE